Epilogue
De retour en Norvège, la 1ère guerre mondiale n'allait pas tarder à éclater. Le "Fram"
n'était plus en état de naviguer. Amundsen fit construire un autre navire, le "Maud", baptisé
non pas avec du Champagne, comme le veut la coutûme, mais un bloc de glace. L'arctique l'attirait, mais
en raison du conflit, le départ fut reporté, et put avoir lieu en juin 1918. Le but était de se laisser
dériver dans la glace de la banquise, tout en atteignant le pôle.
On emporta nombreux instruments scientifiques pour des études
océanographiques, météorologiques et sur le magnétisme. Cette expédition connut quelques difficultés.
Le navire fut pris dans la glace et dût subir des réparations. Malgré tout, les résultats scientifiques
étaient si importants qu'on oublia que l'objectif premier (atteindre le pôle en se laissant dériver)
n'avait pas été atteint.
Les avions font leur apparition et Amundsen leur trouve un intérêt particulier pour survoler les
régions polaires. Amundsen mena une autre expédition à l'aide, cette fois, de deux hydravions.
Mais l'un d'eux tomba en panne, et le second leur permis à peine d'atteindre l'île du Nord-Est, où
l'équipe, composée de six personnes, fut secourrue. Néanmoins, malgré l'échec, l'aventure vécue
suscita l'enthousiame des foules, et Amundsen fut reçu en héros. L'avion ne semblait pas
être le moyen le plus adéquat pour explorer les pôles. Ce fut le tour du dirigeable, le "Norgë". Et c'est
avec une rapidité extraordinaire que, parti du Spitzberg le 11 mai 1926, le ballon atteint
seize heures plus tard le pôle Nord. Amundsen était le premier homme à avoir atteint les deux pôles.
Malheureusement, deux ans plus tard, Nobile (le pilote du dirigeable) connut des difficultés avec
son nouveau dirigeable (l'"Italia"). Il s'était écrasé dans les glaces de l'Arctique.
Apprenant la nouvelle, Amundsen se porta à son secours en avion le 22 juin.
Trois heures après son dernier message, il disparut en mer, sans laisser de trace.
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