Kublaï Khan |
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 ublai Khan ( 1214 - 1294 )
Empereur mongol, fondateur de la dynastie chinoise Yuan. Il mena des campagnes militaires de 1251 à 1259
dans le sud de la Chine et succéda en 1260 à son frère Mongke (prononcer Mangu) en tant que khan de
l'empire que son grand-père Gengis Khan avait fondé. Cet empire atteint son territoire le plus vaste
avec la défaite en 1279 de la dynastie Sung de Chine. Kublai Khan ne put conquérir des territoires
comme le Japon, le Myanmar, le Vietnam ou encore l'Indonésie.
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Il centralisa l'administration.
L'une des règles qu'il s'était imposée était de recruter des gens dans chaque pays conquis et
les placer aux postes des différents services mais de nommer uniquement des mongols aux hauts postes
à responsabilités de son empire. L'économie connut un essor grâce à la reconstruction du Grand Canal
et des greniers, ou encore l'élargissement des routes. Il favorisa l'éducation et les arts, ainsi
que le bouddhisme tibétain (Lamaïsme). D'autres religions étaient tolérée, à l'exception du Taoïsme.
Il encouragea le commerce à l'étranger, et construisit une capitale magnifique, du nom de Cambuluc
(auj. Beijin) visitée par plusieurs européens, notamment Marco Polo. Celui-ci la décrivit dans ses
ouvrages.
Le papier monnaie
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Dans son livre, Marco Polo indique que le Grand Kan était prêt à se convertir à la foi chrétienne.
En effet, dans ses requêtes auprès des Polo lors de leur premier voyage, il leur demande de leur envoyer
cent hommes savants, sachant parler,
"de montrer clairement à lui (Kubilaï) et aux idolâtre, et aux
autres classes des gens soumis à ses lois, que toute leur religion est fausse [...] que la foi chrétienne
est meilleure que la leur et plus vraie que toutes les autres religions : et si ils (les savants)
le prouvaient, lui (Kubilaï) et ses potentats deviendraient vassaux de l'Eglise.". C'est dire jusqu'où
l'homme pouvait aller.
Pourrait-on comparer ce choix à celui de ce roi égyptien qui voulut autrefois
abandonner les anciennes croyances au bénéfice d'un seul, le culte du soleil Amon Rê, ce qui lui valut
les foudres des prêtres, autrement dit Amenophis IV, également appelé Akhnaton
(cf Blake & Mortimer, "Le Mystère de la grande Pyramide T.2", p.48 © Ed. Lombard) ?
Autres orthographes
Khubilaï, Kubilaï, Koublaï, Kubla.
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l'Histoire
